La situation est toujours très déficitaire sur la bordure côtière nord et plusieurs secteurs se dégradent également.
Malgré le retour des précipitations fin février et moindrement en mars, la situation pluviométrique reste largement déficitaire par rapport aux moyennes interannuelles du fait du déficit engendré par les mois précédents (-42% par rapport aux normales au 1er avril 2016).
Malgré des précipitations significatives fin février (83,3 mm) et dans une moindre mesure en mars (33,5 mm), le manque de précipitations de l’automne et du début de l’hiver a engendré une recharge limitée des aquifères plio-quaternaires des nappes de la plaine du Roussillon.
Ainsi, la situation reste fortement déficitaire sur la Bordure Côtière nord. Depuis le mois de novembre, le niveau de crise 2 a été dépassé sur plusieurs piézomètres (niveaux les plus bas jamais atteints pour la période).
Dans les secteurs Vallée du Tech, Agly-Salanque et Aspres-Réart, la situation est également dégradée (niveau de crise 1).
Sur les 2 autres secteurs (Vallée de la Têt et Bordure Côtière Sud), la situation est meilleure mais reste fragile, plusieurs piézomètres montrant des niveaux relativement proches du niveau de crise 1.
Il convient donc de maintenir les efforts d’économies d’eau, surtout sur la bordure côtière nord, dont la quasi-totalité des piézomètres pliocènes a atteint les niveaux les plus bas jamais connus pour la période.
Vous pouvez consulter les chroniques de l’ensemble des piézomètres du réseau en cliquant ici.