La situation est toujours très déficitaire sur le secteur Aspres-Réart et se dégrade sur le secteur vallée de la Têt
Malgré des précipitations légèrement excédentaires au mois de mars 2018 (58,7 mm de précipitations), l’année hydrologique 2017-2018 est marquée par un important déficit pluviométrique (-38,4% au 1er avril 2018 par rapport aux normales).
La première moitié de l’année hydrologique 2017-2018 est marquée par de très faibles précipitations, engendrant une recharge limitée des nappes plio-quaternaires. Seul le mois de mars 2018 a été légèrement excédentaire en pluviométrie.
Dans ce contexte déficitaire, la situation des nappes ne s’améliore pas sur le secteur Aspres-Réart : les 2 piézomètres référents du secteur sont toujours situés sous le niveau de crise. Il s’agit d’un secteur à forte inertie, dont les précipitations n’ont eu que peu d’impact sur la piézométrie. Seul un printemps particulièrement pluvieux pourrait en améliorer la situation.
Sur la vallée de la Têt, la situation se dégrade, avec 2 piézomètres sous le niveau de crise (Millas et Bompas). Cette situation contraste avec le Pliocène à Perpignan, dont les niveaux sont proches des maximas connus.
Sur la bordure côtière nord, la situation s’est améliorée au mois de mars, excepté sur les piézomètres de Saint Laurent de la Salanque et Torreilles qui restent sous le niveau de crise.
Sur le reste de la plaine, les niveaux sont au dessus des niveaux de vigilance, hormis pour le Quaternaire suivi à Alénya qui est extrêmement bas.
Il est indispensable de maintenir sur les secteurs déficitaires tous les moyens nécessaires permettant d’économiser l’eau et d’éviter les gaspillages.
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