Présentes dans les alluvions des différents fleuves, les nappes quaternaires du Roussillon constituent une ressource en lien fort avec les eaux de surface. Elles sont facilement mobilisables mais potentiellement vulnérables aux pollutions et aux aléas climatiques.
Les nappes quaternaires se situent dans les alluvions actuelles ou anciennes des cours d’eau du Roussillon (Agly, Têt, Tech).
De fait, elles ne sont pas présentes sur l’ensemble de la plaine mais dans les vallées alluviales et sur la bordure littorale (plaine de la Salanque et de l’Illibéris)
Situés dans les alluvions des cours d’eau, ces nappes sont proches de la surface (quelques mètres) et généralement peu épaisses (rarement supérieures à 20 m sauf en bordure littorale).
A la faveur de ruptures de pente, des sources peuvent apparaître. Elles sont exploitées depuis longtemps dans le Roussillon, pour l’agriculture ou pour alimenter des fontaines et lavoirs.
L’alimentation des nappes quaternaires se fait essentiellement par l’infiltration directe des eaux de pluie et de certains cours d’eau et canaux d’irrigation.
Ces nappes s’écoulent généralement vers les fleuves auxquelles elles sont associées. Ces derniers constituent alors leur exutoire et conditionnent donc le niveau d’eau des nappes, surtout sur leur partie aval.
Proche de la surface, les nappes quaternaires sont relativement aisées à exploiter mais elles sont également fortement vulnérables à d’éventuelles pollutions. En bordure littorale et à proximité des étangs côtiers, ces nappes sont particulièrement sensibles à l’intrusion d’eaux saumâtres.