Les nappes en « milieu poreux » sont les plus exploitées. Voici quelques notions pour aller plus loin.
Dans la plaine du Roussillon, les nappes alluviales (nappes quaternaires), sont généralement des nappes libres.
L’eau de la nappe est alors « emprisonnée » entre les terrains imperméables, ce qui engendre sa mise sous pression. Ceci se traduit, lorsque l’on perce le toit imperméable de l’aquifère, par une remontée de l’eau : on parle de forage artésien. Si la pression est suffisamment importante, l’eau d’un forage captif peut atteindre la surface du sol : on parle de forage artésien jaillissant.
Dans la plaine du Roussillon, les nappes pliocènes sont captives. Elles peuvent même localement, être jaillissantes.
Pour surveiller l’état des nappes, la mesure des niveaux d’eau est essentielle : elle est réalisée grâce à un piézomètre. On parle donc de mesure piézométrique. Réalisée régulièrement, cette mesure permet d’apprécier l’évolution dans le temps du niveau d’une nappe en un point donné.
En réalisant concurremment plusieurs mesures en différents points de la nappe, on peut bâtir une cartographie de la surface de la nappe : la carte piézométrique. Ces cartes sont essentielles pour connaître le fonctionnement des nappes : en plus du sens d’écoulement, elles permettent d’estimer la vitesse de l’eau connaissant la perméabilité de l’aquifère.
Deux propriétés majeures permettent de caractériser un aquifère :
Plus ces grandeurs sont élevées, plus la nappe est propice à l’exploitation. Mais au final, c’est la capacité de recharge de l’aquifère qui conditionne les possibilités de prélèvements.